Yamaha embourgoisise sa Tracer 7 et sa déclinaison GT, avec valises et grand pare-brise, en plus de revoir en profondeur la partie-cycle et l'électronique de ces MT-07 taillées pour la route. Moto-Net.Com les a testées sur 300 km.
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Lancée en 2016, à l'époque sous l'appellation "Tracer 700", la Tracer 7 est l'un des best-sellers de Yamaha, en particulier dans l'Hexagone. Ses 2986 immatriculations au cumul 2024 la classe à la neuvième place des meilleures ventes en France juste devant l'emblématique Tmax 560. C'est peu dire qu'elle plaît cette variante routière du roadster MT-07, à qui elle reprend tels quels le moteur bicylindre, le cadre tubulaire acier et de nombreux périphériques !
La MT-07 évoluant notablement pour 2025, la Tracer 7 bénéficie en toute logique des mêmes modifications pour continuer à "tracer" vers les sommets de sa catégorie (liste des rivales ci-dessous). La routière récupère la fourche inversée et les étriers radiaux 4-pistons du roadster, ainsi qu'un cadre rigidifié ou encore l'écran TFT avec navigation gratuite. Sans oublier une mécanique désormais aux normes Euro5+.
Le twin parallèle de 689 cc conserve les mêmes valeurs de puissance (73,4 ch) et de couple (68 Nm), mais le remplacement de son bon vieux câble d'accélérateur par un incontournable "Ride-by-wire" permet l'implantation de trois modes, de différentes cartographies et d'un inédit anti-patinage. Cette poignée électronique facilite également l'intégration d'un régulateur de vitesse, de série sur les deux versions : Tracer 7 standard et Tracer 7 GT.
La Tracer 7 GT ? C'est la déclinaison parée pour le long cours avec valises rigides, bulle haute, selles confort, béquille centrale, poignées chauffantes et molette de précharge déportée. Le tout pour 1500 euros supplémentaires : 11 499 euros contre 9999 euros pour la Tracer 7 "tout-court". Une bonne affaire, ces nouvelles Tracer 7 ? Voyons cela !
Le style tranché de la Tracer 7 n'évolue pas radicalement par rapport à la précédente (2023). Tant mieux pour les fans… tant pis pour les autres ! La moto conserve un faciès clivant, presque "robotique" avec ses phares teintés blancs qui surmontent ses lenticulaires. La courte bulle fumée du modèle standard renforce ce sentiment futuriste, tout comme ses clignotants désormais intégrés sur les pare-mains de série. A l'arrière, les poignées de maintien entourent élégamment la coque compacte avec son petit feu triangulaire.
Plusieurs éléments témoignent d'un certain souci du détail de Yamaha : la jolie plaque en alu brossé sur le collecteur en est un exemple, le bras-oscillant ajouré côté droit en est un autre. Le court silencieux sous le moteur et les pistons évidés des étriers Advics sont également de bon goût. L'habillage reçoit par ailleurs un revêtement en plastique maillé derrière les longues écopes et sur le réservoir. De loin, ça pourrait presque passer pour du carbone !
Moto-Net.Com apprécie l'agencement soigné du cockpit : tous les câbles et gaines sont regroupés et guidés proprement, rien ne dépasse. Aucun fils multicolore ou chatterton disgracieux ne vient gâcher le premier contact visuel : la nouvelle Tracer 9 GT+ peut en prendre de la graine ! A noter l'apparition d'une prise USB-C sur la gauche de ce poste de pilotage. Il ne manque qu'un vide-poche sur cette petite routière qui étale de fortes ambitions de par sa présentation moderne et soignée.
Hors de critique, la finition de la Tracer 7 ? Pas tout à fait… La partie avant de son cadre est toujours aussi peu sexy, tandis que l'intégration des torons et durits autour du moteur peut encore progresser. Idem pour la visserie moteur, assez basique. Enfin, un réglage d'écartement du levier d'embrayage et des valves coudées seraient appréciées au regard de l'augmentation de prix de 700 € (9299 euros en 2024).
La guidon de la Tracer 7 s'élargit de 35 mm et se relève de 30 mm - via une solide entretoise - pour améliorer la prise en mains et le contrôle du train avant. Cette évolution est probante : le dirigeoir tombe naturellement sous les gants d'un pilote d'1m75, sans lui écarter exagérément les bras. Son cintre bien galbé n'applique aucune tension sur le haut du corps.
La selle redessinée se montre en revanche modérément accessible au regard de la cylindrée. Et ce, malgré une hauteur abaissée de 5 mm ! En position basse (830 mm), mesurer 1m80 est indispensable pour poser les deux pieds à plat. Les motards de grande taille apprécieront de pouvoir relever cette assise - sans outils - à 850 mm, mais ils se heurteront néanmoins au format extrêmement compact de la Yamaha. La Tracer 7, comme la MT-07 dont elle dérive, reste une "petite" moto sur laquelle les plus d'1m85 sont à l'étroit.
Les pilotes de taille moyenne seront logés à bonne enseigne, avec des repose-pieds recouverts de caoutchoucs idéalement placés dans l'axe du buste. L'assise - au maintien assez ferme, dommage - offre le recul nécessaire pour se loger à sa convenance autour du réservoir de 18 litres. Soit 1 l de plus qu'en 2024 : bonne pioche pour l'autonomie, surtout avec un conso annoncée à 4,1 l/100 km ! MNC a pour sa part siroté 5,5 l/100 km, mais à très gros rythme et sur un itinéraire tortueux à souhait de la campagne de Porto (Portugal).
Ce réservoir n'écarte pas davantage les cuisses qu'auparavant grâce à ses échancrures généreusement creusées. La Tracer 7 reste une moto redoutablement fine entre les jambes : peu de rivales de cylindrées équivalentes peuvent l'inquiéter sur ce point ! Cette caractéristique renforce son facteur "fun", très apprécié depuis ses débuts. Notamment lorsqu'il s'agit de se mouvoir rapidement d'un côté à l'autre en conduite dynamique !
Le poste de conduite accueille un nouveau satellite au commodo droit, avec un pratique joystick au centre : le même que sur les nouvelles Tracer 9. Cet ensemble se montre intuitif et logique, en plus de faciliter la navigation dans la console de bord. Cet écran couleur de 5 pouces contient toutes les informations requises (voir notre fiche technique) et les présente de façon lisible et ordonnée. Seules les incrémentations du compte-tours manquent de lisibilité, selon le mode d'affichage sélectionné.
Au-dessus de cet afficheur se trouve la nouvelle bulle réglable manuellement… qui souffle le chaud et le froid. Le chaud, car ce pare-brise fumé prodigue une protection étonnamment efficace au regard de son format tronqué : la buste et le menton sont correctement déventés en position basse, tandis que la moitié du casque est à l'abri en position haute (+ 60 mm).
Le froid, car le mécanisme servant à remonter cette bulle est excessivement dure à manier d'une main, voire à deux ! L'astuce consiste à mettre sa main sous la poignée de réglage, paume vers le haut, afin de faire levier sur la casquette du tableau de bord pour faciliter le coulissement de la bulle. Gare à ne pas tirer directement sur la poignée paume vers le bas (comme notre illustration ci-dessus), sinon ça bloque le verrouillage. Aussi peu pratique qu'agaçant.
On ne se console pas, hélas, avec la protection des parties basses du corps : les cuisses sont moyennement abritées par les écopes latérales, tandis que les genoux, les tibias et les pieds sont directement exposés aux caprices de la météo. Le délicat compromis entre Sport et GT touche ici ses limites sur cette nouvelle génération de Tracer 7.
Le fameux "CP2" - inauguré en 2014 sur la première MT-07 - se contente d'une mise aux normes Euro5+, sans évolutions de cylindrée (689 cc) et de performances. Qui a dit "dommage" ? Yamaha lui ajoute toutefois un embrayage antidribble qui limite les blocages au rétrogradage, tout en diminuant l'effort au levier gauche ("-22%", selon les motoristes). Au passage, la sélection aurait été améliorée via une nouvelle denture. MNC ne confirme pas le progrès annoncé : le verrouillage est toujours rêche et "croquant".
En revanche, pas de boîte robotisée Y-AMT sur la Tracer 7 alors qu'elle est pourtant proposée sur la nouvelle MT-07. Ainsi que sur les MT-09 et Tracer 9 ! La raison ? Le constructeur évoque des questions de planning industriel. Peut-être aussi, pure conjecture, que les ingénieurs temporisent pour améliorer la fluidité et le timing du passage des vitesses qui ne nous ont pas spécialement convaincus sur la nouvelle Tracer 9 GT+. En attendant, le shifter bidirectionnel aurait pu être installé de série. Surtout sur la Tracer 7 GT !
Autre modification notable sur le bicylindre calé à 270° : l'intégration d'un accélérateur électronique, indispensable pour passer sans encombre les nouvelles normes. Ce Ride-by-wire se montre doux et précis, sans aucun à-coup, même en sélectionnant le mode "Sport". Celui-ci active un préréglage d'usine avec davantage de répondant à la poignée de gaz, tandis que l'intervention du contrôle de traction est réduite au minimum (seuil 1 sur 2).
A noter que cet antipatinage inédit sur la Tracer 7 est désactivable depuis les sous-menus "Setting", puis "Traction Control". En revanche, impossible de lui couper la chique avec le mode de conduite paramétrable "Custom"... qui est pourtant censé servir à ajuster les réglages électroniques à sa main ! Les acrobates devront par conséquent débrayer cet "ange gardien" à chaque redémarrage pour réaliser des figures libres.
Concernant le comportement du moteur, aucun réel changement à signaler par rapport à 2024. Et pour cause : le twin délivre exactement les mêmes perfs, au cheval et newtons-mètre près ! Les 5 kg supplémentaires de cette Tracer 7 standard (203 kg) n'entache absolument pas son punch légendaire entre 2500 et 4000 tr/mn. La moto répond au quart de tour sur les quatre premiers rapports, propulsant l'équipage avec une vigueur insoupçonnée au regard des valeurs de sa fiche technique, somme toute modestes.
Toute la force du CP2 tient justement à ce premier tiers du compte-tours exceptionnellement bien rempli, qui le fait paraître plus costaud et puissant. Cette joyeuse explosivité s'étend sans vergogne dans les tours, avant de perdre en intensité après 8000 tr/mn. La poussée devient ensuite stagnante, alors que de fortes vibrations apparaissent dans les pieds de 7000 tr/mn jusqu'à la coupure d'allumage à 10 000 tr/mn.
C'est un moteur complet, bourré d'énergie, mais pourtant capable de faire patte de velours à très bas régime. Euro5+ ne l'a pas castré, ni édulcoré : ouf ! Attention toutefois de sélectionner le mode "Sport" pour en tirer le meilleur parti : la cartographie d'injection du mode "Street", enclenchée par défaut, lisse énormément les relances en diminuant le répondant de l'accélérateur.
Comme souvent chez Yamaha, la bande-son est particulièrement bien travaillée au niveau de la boîte à air. Sa mélodie non invasive salue chacune de ses reprises velues par un sourd grondement qui évoque, toutes proportions gardées, les vocalises gutturales du 4-cylindres Crossplane de la R1.
La Tracer 7 évolue significativement au niveau du châssis puisque non seulement son cadre serait plus rigide (de "13%", dixit Yamaha), mais il accueille surtout un bras-oscillant rallongé de 40 mm. Objectif ? Améliorer sa stabilité à haute vitesse, surtout avec les bagages chargées en option sur la standard et de série sur la GT. Et notamment en duo, où le passager appréciera sa selle également plus spacieuse de 4 cm.
En toute logique, son empattement augmente dans des proportions similaires : la distance entre l'axe de ses roues de 17 pouces passe de 1460 mm en 2024 à 1495 mm en 2025. Des jantes à bâtons moulées par ailleurs, et non forgées comme sur la nouvelle MT-07 mais aussi les MT-09, Tracer 9 ou encore le Tmax.
En action, ces changements affectent assez peu le comportement ludique de la Tracer 7. Et c'est tant mieux ! La routière Yamaha reste bigrement agile et maniable, avec une vivacité sur l'angle plus proche du Sport que du GT. L'inscrire en courbes ne requiert aucun effort, malgré ses côtes plus sages (l'angle de chasse s'ouvre aussi légèrement). C'est à peine si l'on ressent une inertie supplémentaire de pif à paf, essentiellement à très basse vitesse.
Franche, évidente, la Tracer 7 accepte volontiers des placements approximatifs et des changements de trajectoire au débotté. En cela, elle sera la parfaite alliée d'un(e) motard(e) débutant(e) qui appréciera sa facilité et son naturel. Les plus expérimentés, eux, se réjouiront que la moto, bien campée sur son train avant, autorise une conduite ultra-sportive en toute sérénité. Y compris à haute vitesse où les bienfaits de sa nouvelle géométrie se traduisent par une stabilité de haut rang.
Ses limites ? Une garde au sol facile à titiller malgré ses débattements un peu plus élevés que la MT-07 : 130 et 139 mm contre 130 et 130 mm sur le roadster. Mais aussi des suspensions au tarage assez fermes, particulièrement sa nouvelle fourche inversée de 41 mm. Sur du bitume en parfait état, aucun problème. Mais les surfaces bosselées mettent en évidence une tendance à rebondir sur les chocs plutôt que les absorber.
Rien de bien méchant : la moto conserve toujours son cap, même sur routes cabossées. Mais davantage de réglages sur cette fourche permettraient de pallier ce phénomène et d'affûter ses réactions : ici, seule la détente est ajustable (18 crans) au sommet du fourreau droit. Le ressort, à gauche, n'est pas ajustable en précharge sur cet équipement basique.
Son mono-amortisseur sur biellettes est lui réglable en précharge et détente : il offre un compromis réussi entre confort et dynamisme, en plus de permettre d'exploiter sans arrière-pensée l'excellente motricité naturelle de la Tracer 7. Sa monte d'origine, des Michelin Road 6 GT, favorise également cet aspect : les pneus français sont au top en termes de grip et de renvois d'informations, à chaque extrémité de la moto.
Les nouveaux étriers radiaux 4-pistons à fixation radiale de la Tracer 7 pincent des disques de 298 mm : autre signe de la montée en gamme de la petite routière Yamaha. Pour autant, le reste du dispositif reste conventionnel : pas de maître-cylindre radial ni de durits tressées. Pour l'instant ?!
Le freinage est convaincant, fort d'une puissance facile à doser et constante. A défaut, toutefois, d'être particulièrement mordant : le répondant est bien présent, mais l'action sur le levier doit être insistante en conduite très sportive. La rigidité de la fourche et sa gestion des transferts de masse sont rassurants durant les freinages les plus brutaux.
Le frein arrière simple piston (disque de 245 mm) pourrait pour sa part se montrer plus consistant, tandis que sa pédale est un peu basse. La Tracer 7 ne propose ni freinage couplé ni ABS sensible à l'angle, faute d'IMU. A noter qu'elle ne se verrouille pratiquement pas à la prise du levier droit sur l'angle.
La Tracer 7 GT est une déclinaison accessoirisée de la Tracer 7 dont la principale caractéristique tient à ses valises de 30 litres, chacune étant capable de loger un casque intégral. A condition de bien le présenter : coque à l'envers et écran vers l'arrière dans le cas de notre Arai RX-7. Des modèles moins volumineux entrent à l'endroit.
Cette bagagerie - qui prend place sur des supports intégrés aux poignées de maintien spécifiques de la GT - est par ailleurs compatible avec les top-cases optionnels de 34 ou 45 litres proposés par Yamaha. Problème : le support porte-bagages pour les fixer est au rayon des options, alors que la précédente Tracer 7 GT en était pourvue de série. C'est beau le progrès !
La Tracer 7 GT reçoit également un pare-brise plus haut de 90 mm et plus épais de 1 mm. En pratique, cette bulle haute dévie davantage d'air que la version fumée de la Tracer 7 standard, sans toutefois isoler complètement le casque. La faute à son inclinaison vers l'arrière en position haute, qui réduit son efficacité. Des turbulences sont par ailleurs perceptibles dans la zone du buste.
Les selles confort de série sur la Tracer 7 GT apportent un peu du moelleux qui fait défaut à l'assise de la standard… sans toutefois s'inscrire en parangon du confort. Les 15 mm de rembourrage (et de hauteur) supplémentaires ne sont pas suffisants pour offrir le maintien ouaté attendu sur une moto destinée à parcourir plusieurs centaines de kilomètres d'une traite.
Avec jusqu'à 32°C dans l'air pendant ce roulage, nous n'avons pas jugé utile de tester les poignées chauffantes (!), tandis que la béquille centrale de série de cette nouvelle Tracer 7 GT nous semble indispensable pour entretenir sa chaîne. Qu'elle soit en option sur la standard est pour le moins discutable…
En dynamique, la GT se montre moins convaincante car plus pataude que la standard dans le viroleux. Et pas que d'un point de vue partie cycle… Son poids et sa prise au vent supplémentaires affectent effectivement le rendement moteur : contre toutes attentes, le CP2 tire la langue face aux 212 kg sans valises ! Le bicylindre est moins pétillant, comme essoufflé par la masse : ses réactions sont plus lentes et linéaires.
Le phénomène est flagrant en passant de l'une à l'autre, surtout sous 4000 tr/mn sur les rapports supérieurs. Résultats : la Tracer 7 GT se conduit davantage dans les tours, entre 6000 et 8000 tr/mn (vibrations et conso plus conséquentes à la clé…). Interpellés par ce changement de comportement, nous pensions qu'une transmission différente - plus longue - était installée sur la GT : il n'en est rien, assure Yamaha.
Pour la première fois depuis onze ans que Moto-Net.Com le coitoie, le twin Yamaha nous a laissé un goût de trop peu à plusieurs occasions. Lors de dépassements en montée, par exemple, ou à la sortie d'épingle : autant de situations où, cette fois, un surplus de puissance n'aurait pas été du luxe. Et encore roulions-nous en solo : le constat sera certainement plus marqué en duo chargé…
A 9999 euros, la Tracer 7 millésime 2025 en donne pour son argent en matière d'évolutions positives et de nouvelles technologies. La routière Yamaha reconduit avec brio son compromis habile entre dynamisme et polyvalence, tout en montant en gamme par le truchement d'une finition et d'équipements plus "premium".
Plus important, à nos yeux : elle rappelle qu'une sport-GT bien née et correctement motorisée n'a pas besoin de performances démesurées pour convaincre. Ses 73,4 ch suffisent sur toutes les routes pour satisfaire les débutants A2 comme les motards "A2-doigts-de-la-retraite !
Sa déclinaison GT, en revanche, nous laisse davantage sur notre faim en raison de ses réactions plus mollassonnes, tant en courbes qu'en mécanique. A plus forte raison que son prix franchit un cap psychologique ! Certes, ses équipements supplémentaires valent largement les 1500 euros supplémentaires. Mais, à 11 500 euros, des alternatives de plus fortes cylindrées deviennent accessibles.
POINTS FORTS TRACER 7 |
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POINTS FAIBLES TRACER 7 |
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