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Paris, le 25 juin 2013

Un groupe de travail au chevet de l'endurance française

Un groupe de travail au chevet de l'endurance française

Pour tenter d'endiguer la crise qui touche l'endurance moto depuis des années, la Fédération française de motocyclisme (FFM) et les organisateurs des deux manches françaises - sur les quatre que compte le championnat du monde - (ACO pour les 24H Moto du Mans et Larivière pour le Bol d'Or) viennent de mettre en place un groupe de travail en collaboration avec…

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Pour tenter d'endiguer la crise qui touche l'endurance moto depuis des années, la Fédération française de motocyclisme (FFM) et les organisateurs des deux manches françaises - sur les quatre que compte le championnat du monde - (ACO pour les 24H Moto du Mans et Larivière pour le Bol d'Or) viennent de mettre en place un groupe de travail en collaboration avec la Fédération internationale de motocyclisme (FIM).

3 questions à Jean-Marc Desnues

Jean-Marc Desnues, vice-président de la FFM et membre du groupe de travail sur l'endurance motoMNC : Quel est le calendrier de ce groupe de travail ?

Jean-Marc Desnues, vice-président de la FFM et membre du groupe de travail sur l'endurance moto : Le groupe s'est déjà mis au travail avec une première réunion qui s'est tenue il y a quelques jours, mais il est encore trop tôt pour définir un calendrier précis. Dans une première phase, des rencontres sont à programmer rapidement avec les principaux acteurs des deux épreuves françaises et du championnat du monde (teams, importateurs, organisateurs...) afin de faire un large tour d'horizon de la situation. Les phases d'analyses et de réflexions suivront. Evidemment, nous souhaitons avancer pour la saison 2014.

MNC : Quel sera le rôle de la FFM ?

J.M. D. : La FFM, au-delà de l'initiative qu'elle a lancée avec la création de ce groupe de travail, est partie prenante de celui-ci à travers ma présence. Elle participera donc à l'élaboration des recommandations qui seront proposées.

MNC : Quels sont vos axes de travail ? Des tarifs moins chers pour les concurrents et les spectateurs ? Une autre formule sur le plan sportif ?

J.M. D. : Le groupe de travail, qui a pour objectif d'obtenir un consensus de toutes les parties prenantes sur ce dossier complexe, interviendra sur l'ensemble de la problématique : sportive, marketing, communication... Il est, là encore, trop tôt plus aller plus en détail...

"L'endurance française est en difficulté, nul ne l'ignore, et depuis plusieurs années le public de celle-ci se réduit de façon importante", constate la FFM, estimant qu'il est maintenant "impérieux de réagir afin de tenter de trouver une solution à cette situation préoccupante pour l'avenir des 24 Heures du Mans Moto et du Bol d'Or" (lire également MNC du 16 février 2013 : 'il n'a jamais été question d'arrêter les 24H Moto du Mans'').

Ce groupe, composé de Jean-Marc Desnues (vice-président de la FFM et ancien directeur général adjoint de l'ACO, lire notre interview ci-contre), Paul Duparc (coordinateur FIM chargé de l'endurance) et Claude Michy (promoteur du Grand Prix de France), devra "proposer des solutions afin de restaurer l'image et l'engouement du public sur ces manifestations emblématiques du sport motocycliste français".

Car "l'endurance, qui est une spécialité hexagonale, a encore de forts atouts pour elle avec notamment la notoriété que possèdent nos deux grandes classiques ainsi que les très nombreux titres remportés régulièrement par les champions et les écuries tricolores", rappelle la FFM.

Il faut sauver le soldat Endurance !

Foi de MNC, force est de constater que l'endurance moto est l'une des disciplines reines des sports mécaniques grâce à ces teams, pilotes et mécanos passionnés, venus de tous les horizons s'affronter jusqu'au dernier souffle devant un public tout aussi hétéroclite.

Ces gladiateurs des temps modernes, valeureux interprètes d'une nouvelle version mécanique des grandes tragédies classiques - oui, on n'est jamais trop lyrique lorsqu'il s'agit d'endurance moto ! -, seront-ils anénantis par une poignée d'abrutis décérébrés créant une atmosphère pesante - voire dangereuse - autour des campings ? Par des vendeurs de sandwiches rassis à des prix frisant l'escroquerie ? Par des conditions économiques dégradées qui rendent difficile le moindre dossier de sponsoring ? Par des conditions de travail devenues ces dernières années ridiculement contraignantes pour les journalistes, photographes ou caméramen ? Par des règlements adaptés aux équipes de pointe mais trop coûteux pour les teams privés (de moyens) ?

Souhaitons que ce groupe de travail parviendra à redonner rapidement tout son attrait à l'endurance moto, afin de préserver cette subtile alchimie de suspense, de stratégie, de vitesse pure, de montées d'adrénaline et de virtuosité - tant sur sur la piste que dans les stands... A suivre sur MNC : restez connectés !

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Commentaires

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Depuis 1996, je vais sans discontinuer au BOL et au 24 heures du Mans, voilà ce qui devrait changer pour redonner du tonus à ces épreuves : 1) Retourner dans le sud au Castellet, car Magny-cours (pour le BO) est au milieux de nulle part. Autour du circuit il n'y a rien à voir et surtout rien qui donne l'envie de s'y déplacer. 2) Des tarifs toujours plus chers pour un programme strictement identique d'une année sur l'autre (mêmes animations, mêmes boutiques, mêmes manèges à peu de chose prêt) 3) Des contrôles de police toujours aussi nombreux et rédhibitoires aux entrées et sorties d'autoroutes...4) Des connards de "teufeurs" (malgré les sois disant mesures prisent chaque année par l'organisateur pour repousser ces individus) qui garnissent les terrains de camping avec leurs épaves de moto qu'ils font hurler durant tout le we. 5) Des tarifs prohibitifs pratiqués sur le circuit au niveau de la restauration (café dans un gobelet en plastique entre 2 et 3 euros = fumisterie).... 6) Les périodes de l'année (mi-avril pour le Mans et mi-septembre au BO et dans ces 2 contrées, c'est pas la joie au niveau météo. Le vrai coup de fouet serait d'organiser une des 2 épreuves au Castellet, pour ce circuit mythique et sa longue ligne droite, son climat et sa situation géographique qui permet à chaque motard de sortir et d'aller sur la cote pour consommer, visiter voir autre chose....Bref, le fait d'organiser inlassablement chaque année les mêmes courses sur les mêmes circuits et aux mêmes endroits génèrent de la lassitude...Enfin, ce que j'en dis !

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