
Au sein du Team Gauloises Yamaha, le français Olivier Jacque compte beaucoup sur cette nouvelle saison pour revenir à de meilleurs résultats. Rencontre avec OJ dans un restaurant de Jerez, après la première journée de tests officiels.
Olivier Jacque, seul français engagé en MotoGP cette année, compte beaucoup sur cette nouvelle saison pour revenir à de meilleurs résultats au sein du Team Gauloises Yamaha. Interview.
Quel bilan tires-tu de cette première journée d'essais officiels sur le circuit de Jerez ?
Plutôt bon. J'ai fait une reprise tranquille, car il faut être patient et surtout, ne pas risquer la chute. Je n'ai pas roulé depuis longtemps, mais mon poignet droit va beaucoup mieux. Avant, je ne pouvais pas rouler plus de deux tours, je souffrais au freinage et j'avais du mal à accélérer. Il faut quand même pouvoir maîtriser les 230 chevaux de la machine ! Aujourd'hui j'ai pu tourner plus longtemps, découvrir la moto, me familiariser avec elle sans brûler les étapes car je n'ai aucune expérience en quatre-temps. J'ai toujours un peu de mal à aller chercher les derniers dixièmes quand il s'agit d'essais, mais rien ne m'empêche de bien préparer ma machine et de gagner des courses petit à petit. Je suis plus fort en course qu'en essai !
Comment se comporte la nouvelle Yamaha YZR-M1 ?
Cette moto n' a absolument rien à voir avec celle que j'avais l'an dernier, à part le fait que ce soit un quatre-cylindres en ligne ! Elle paraît plus facile, mais je ne l'ai eue qu'aujourd'hui donc c'est difficile de juger. Tout est nouveau. Le châssis est différent, le moteur est positionné différemment, la géométrie et la répartition des masses sont complètement différentes, ce n'est plus du tout la même machine. L'injection fonctionne très bien. La nouvelle cartographie est au point et de toute façon c'est avec ça qu'on va rouler ! Le quatre-temps est bien. J'aime son bruit et les sensations qu'il procure sont presque aussi fortes qu'un deux-temps. La moto développe 230 chevaux pour seulement 145 kg : sur le quatrième rapport, la roue avant lève... D'ailleurs, si on avait encore plus d'adhérence sur les pneus et moins de wheelings, on ferait des temps incroyables !
Le quatre-temps permet d'utiliser beaucoup plus de technologie moderne. Bientôt, il n'y aura carrément plus d'embrayage, sauf un pour démarrer, et on shiftera tous les rapports. Le sélecteur aussi devient archaïque, bientôt on aura juste un bouton up and down. Le freinage est plus stable qu'en 500. Quand tu es au fond de la selle et que tu freines fort en fin de ligne droite, mieux vaut avoir un poignet en bon état ! J'ai démarré ce matin avec les réglages d'Alex mais on a dû les modifier pour que je sois à l'aise. Il a notamment fallu adapter les suspensions, car on ne fait pas le même poids. Il est aussi très important de bien régler le frein moteur, pour arriver en courbe gaz coupé et pouvoir en remettre en sortie. Mais nous aurons le temps de trouver tous les meilleurs réglages avant la première course.
Quels sont tes ambitions pour cette nouvelle saison ?
Je dois renouer avec le podium cette année, c'est impératif. J'ai une grosse envie de revanche par rapport à ce qui s'est passé l'an dernier, je suis capable de mieux faire et je l'ai déjà prouvé. Depuis mes débuts en GP, j'ai pris conscience que mes dons naturels ne suffisent plus. J'ai beaucoup de travail à faire, davantage d'engagement et de prise de conscience sur l'analyse de la machine et le fonctionnement du moteur. La différence se fait sur des réglages ou sur des stratégies, car il n'y a que de très bons pilotes...
Si tu avais une baguette magique, où serais-tu dans un an ?
Devant !
Et dans 5 ans ?
Toujours en GP, peut-être, mais aujourd'hui ça me paraît trop loin. Si j'arrête la moto, je prendrai une ou deux années sabbatiques avant de faire autre chose. J'aime collectionner les vieilles voitures. J'ai une Porsche 356, quelques vieilles 4 CV, etc. J'aime des tas de choses différentes... Et je préfère la propulsion à la traction !
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