Francesco Bagnaia met sa voiture au fossé sous l'emprise de l'alcool

Les pilotes MotoGP, comme tous les athlètes de haut niveau, s'astreignent à un entraînement intensif combiné à un régime alimentaire strict qui exclut malbouffe, sucreries et alcool. Mais les pilotes MotoGP, comme tous les êtres humains, ont aussi besoin de décompresser, surtout pendant la pause estivale…

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Exemple avec Francesco "Pecco" Bagnaia, qui s'est fait contrôler avec un taux d'alcoolémie trois fois supérieur à la limite autorisée après une sortie de route aux abords d'un rond-point à Ibiza (Espagne). Le vice-champion du monde 2020 l'avoue sur ses réseaux sociaux : son récent succès à Assen (Pays-Bas) a été trop généreusement arrosé en boîte de nuit !

"Hier soir, j'étais à Ibiza avec mes amis pour une fête pendant cette pause du MotoGP", explique le pilote officiel Ducati, heureusement seul impliqué dans cet incident. "Nous avons célébré ma victoire d'Assen et en sortant du club, vers trois heures du matin, face à un rond-point j'ai fini avec les roues avant dans un fossé sans impliquer d'autres véhicules ou personnes".

"Cependant, le contrôle du niveau d'alcool effectué par la police a révélé que j'avais bu plus que ce que permet la loi espagnole (0,87 mg/litre de sang au lieu de 0,25, selon la presse locale, NDLR). Je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé : je ne bois pratiquement jamais d'alcool et c'était une grave inconséquence, ce qui n'aurait pas dû arriver. Je m'excuse auprès de tous et je peux vous assurer que j'ai retenu la leçon".

Du champagne des podiums aux cocktails des nightclubs !

"Ne jamais conduire après avoir bu de l'alcool", conclut piteusement le n°63, pilote au profil sérieux et concentré à l'opposé du "Bad Boy" habitué à la tournée des bars. Rien à voir, donc, avec Anthony West ou Hector Barbera qui ont perdu leur guidon à cause de leurs penchants "festifs" (drogue pour l'australien, alcool pour l'espagnol)...

Reste que "Pecco" avait cependant manifesté des signes de nervosité ces dernières semaines suite à ses chutes sous la pression, notamment en France et en Allemagne. Le chef de file Ducati sent que le titre lui échappe, malgré une vitesse pure et une moto de taille à rivaliser avec celles de Fabio Quartararo : ses quatre résultats blancs le relèguent à 66 points du leader à mi-parcours.

Le turinois s'est laissé aller l'espace d'une soirée pour évacuer cette frustration et fêter son retour à la victoire : un fâcheux faux-pas, certes, et un mauvais choix préjudiciable pour son permis de conduire, mais heureusement sans graves conséquences. Pas sûr toutefois que Ducati et le promoteur du MotoGP apprécient l'image renvoyée par cette "sortie de route" !