La course Supersport australienne, deuxième épreuve de la saison, a été marquée par une déconvenue pneumatique pour certains concurrents. Un phénomène d'autant plus incompréhensible qu'il n'a touché que certains pilotes et pas d'autres...
La course Supersport australienne, deuxième épreuve de la saison, a été marquée par une déconvenue pneumatique pour certains concurrents, à commencer par Sébastien Charpentier et Kevin Curtain : les deux pilotes de pointe de la saison dernière, logiques favoris de la course de Phillip Island, ont été victimes en course d'enveloppes défectueuses (voir notre interview vidéo de Sébastien Charpentier, Moto-Net du 5 mars 2007).
Un phénomène d'autant plus incompréhensible qu'il n'a atteint que certains pilotes (Charpentier, Curtain, Checa, Nannelli, Roccoli...) et pas d'autres (Foret, Sofuoglu et Parkes)...
Sébastien Charpentier avait fait le pari d'un pneu dur à l'avant et d'un pneu tendre à l'arrière. Selon sa tactique, le pneu dur avant aurait dû lui permettre de conserver une réelle efficacité en piste dans les derniers tours. Malheureusement, avant même la mi-course, son pneu arrière s'est littéralement détruit, ce qui ne lui a pas donné l'occasion d'éprouver sa tactique jusqu'au bout.
Le pilote tricolore, double champion du monde, n'a pu suivre le rythme des premiers et a vu revenir sur lui le futur vainqueur de l'épreuve, son compatriote Fabien Foret.
Mais Sébastien, en terminant quatrième de la course, a limité les dégâts. Pour lui, l'essentiel après sa chute au Qatar (Moto-Net du 2007) était de marquer le plus de points possibles. En fait, le grand perdant de la manche australienne est Kevin Curtain qui termine à la onzième place.
Après la course, le box Pirelli s'est donc transformé en véritable bureau des pleurs : les principales victimes incriminent bien évidemment la constance de la qualité de fabrication des pneus proposés à Phillip Island.
Reste que le circuit australien est l'un des tracés qui torture le plus les pneumatiques : les pilotes restent en effet de longues séquences sur l'angle maxi et le très long virage à gauche qui commande la ligne droite augmente de façon vertigineuse la température de la gomme (jusqu'à 140°C sur le flanc gauche !)...
Une ébauche d'explication qui ne va certainement pas consoler ni Charpentier ni Curtain, au regard de la différence étonnante d'usure du pneu arrière que l'on a pu constater à l'arrivée...
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