Edwards remplacé par Lorenzo l'an prochain ? "Je suis meilleur que jamais !", rétorque le texan. Mais à 33 ans, le coéquipier de Valentino Rossi sait qu'il doit impérativement gagner quelques courses pour conserver son statut de pilote d'usine...
Edwards remplacé par Lorenzo l'an prochain ? "Je suis meilleur que jamais !", rétorque la Tornade texane. A 33 ans, le sympathique coéquipier de Valentino Rossi chez Yamaha sait qu'il doit impérativement gagner quelques courses pour conserver son statut de pilote d'usine...
Arrivé aux côtés du Doctor en 2005, Colin est en effet toujours resté dans l'ombre de la star, malgré un matériel et des réglages identiques. Une situation difficile à vivre pour beaucoup, mais qui ne dérange pas outre mesure la Tornade texane : "franchement, c'est le meilleur métier du monde ! J'ai le meilleur pilote du monde comme comparaison et je peux regarder ses données quand je veux !".
Mais malgré son apparent décontraction, l'américain est en passe de réaliser sa plus mauvaise saison en catégorie reine - il est actuellement dixième du championnat - avec seulement un podium (à Jerez) et une pole position (en France) en sept courses.
Le souci, selon Colin, provient du nouveau règlement pneumatique (choix de 31 pneus dès le jeudi soir précédent la course) : "avec la nouvelle réglementation, vous pouvez parfois employer un pneu et être en tête des essais, puis la séance d'essais suivante démarre et vous n'avez plus ce pneu ! Alors vous devez essayer autre chose qui peut ne pas être bon... Car une fois que j'ai pris ma décision, j'ai seulement trois des pneus que je veux pour tout le week-end. Je dois en garder un pour la course et un pour le samedi après-midi (afin de faire les dix ou douze tours d'essais avant de passer un pneu de qualification) et donc si vous utilisez votre "meilleur" pneu en essais libres le vendredi matin, vous êtes cuits !", explique le n° 5.
Pourtant, le double champion du monde WSBK sent qu'il a le potentiel pour bien faire : la moto est selon lui "la meilleure du plateau" et sa pole au Mans est la preuve de sa bonne adaptation à la Yamaha M1 800 cc : "j'ai fait ma première pole cette année tellement facilement que je ne dois pas mal piloter ! Maintenant, je dois gagner et c'est la prochaine étape", martèle le texan.
Une étape que ce papa de deux enfants pense pouvoir franchir dès ce week-end, mais aussi sur d'autres circuits où il a toujours été à l'aise : "Donington, Assen, Laguna Seca et Phillip Island sont des pistes que j'aime vraiment et que je connais comme ma poche ! Mais c'est vrai que je prendrais bien une victoire n'importe où !, confesse-t-il avec humour
Car Edwards sait que sa place est menacée : Rossi a beau louer ses talents de pilote et de metteur au point auprès des pontes de chez Yamaha, la nouvelle génération composée des Dovizioso, De Angelis et surtout Jorge Lorenzo arrive et compte bien se faire une place au soleil des motos GP...
L'américain devra-t-il retourner à ses premiers amours, la catégorie Mondial Superbike où il a eu tant de belles victoires ? "Franchement, non. Je pense avoir accompli ce que je voulais là-bas. Revenir juste pour le fric ne m'intéresse pas", confesse l'intéressé qui n'est pour l'instant pas trop inquiet : selon lui, sa place chez Yamaha n'est pas seulement due à la confiance que lui porte son influent co-équipier. Et même si la presse espagnole publie des photomontages de Lorenzo et Rossi "bras dessus bras dessous" en tenues officielles Fiat -Yamaha, Colin Edwards précise que "les gens de chez Yamaha veulent me garder plus qu'ils ne le laissent paraître. Ils ont besoin de moi !"
Le team manager de l'équipe Yamaha, Davide Brivio, a d'ailleurs admis que l'harmonie et l'entente dans l'équipe était "unique" et que Colin "a toujours eu un rôle déterminant dans les résultats du team : il y a de fortes chances pour qu'il reste avec nous l'an prochain", a ajouté Brivio qui a récemment exprimé quelques réserves quant à l'arrivée éventuelle de Jorge Lorenzo dans l'équipe...
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2025
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25 mai : GP de Grande-Bretagne
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