Peugeot Motocycles s'apprête à stopper son usine de Mandeure pendant douze jours en raison d'une baisse de 10% des commandes, indique la direction. Les arrêts, échelonnés du 27 novembre au 23 décembre, toucheront 480 salariés sur les 800 du site.
En raison d'une baisse de 10% des commandes (environ 3000 véhicules) sur le dernier trimestre de l'année par rapport aux prévisions, le constructeur français de scooters Peugeot Motocycles va stopper la production de son usine de Mandeure (Doubs) pendant douze jours, échelonnés du 27 novembre au 23 décembre.
Ces arrêts de travail toucheront 480 salariés sur les 800 du site qui, outre la fabrication, abrite des services de conception, de marketing et de gestion, a précisé Christian Pellet, directeur des ressources humaines.
Le recul touche en premier lieu les modèles de 125 cc et plus, le coeur d'activité de Mandeure, a précisé M. Pellet, indiquant que l'entreprise pourrait éviter le recours au chômage technique et ainsi maintenir le salaire des personnels concernés grâce à son accord sur la modulation du temps de travail, à la prise de congés et à l'envoi en formations. Les journées non travaillées fin 2008 pourront être rattrapées au printemps prochain, habituelle "période haute d'activité", a-t-il indiqué.
En revanche selon la CFDT, Peugeot Motocycles ne pourra pas éviter des jours de chômage technique qui entraîneront alors 50% de perte de salaire. Le syndicat a relevé, pour le critiquer, le contraste entre la baisse de production en France et sa hausse dans la joint-venture en Chine. Celle-ci est dédiée aux modèles d'entrée de gamme (50 cc), qui sont "beaucoup moins touchés" par la crise économique, a expliqué M. Pellet.
A Dannemarie (Haut-Rhin), siège de l'autre usine française de Peugeot Motocycles qui fabrique les moteurs des deux-roues, ne connaîtra que sept jours d'arrêt en décembre qui toucheront 180 de ses 220 salariés, car le groupe PSA lui a confié des commandes de pièces mécaniques, a poursuivi M. Pellet.
Avant ces mesures, Peugeot Motocycles avait annoncé la suppression de 250 emplois à Mandeure et à Dannemarie par le biais de départs volontaires, qui sont effectifs depuis hier.
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