Éternels râleurs et indécrottables forcenés du klaxon, gare à vous : pour la onzième année consécutive l'Association française de prévention des comportements sur la route (AFPC) organise aujourd'hui 25 mars la Journée nationale de la courtoisie sur la route !
Éternels râleurs et indécrottables forcenés du klaxon, gare à vous : pour la onzième année consécutive l'Association française de prévention des comportements sur la route (AFPC) organise aujourd'hui 25 mars la Journée nationale de la courtoisie sur la route !
Campagne de sensibilisation et d’information basée sur la tolérance et la considération d'autrui, cette initiative propose aux conducteurs tricolores "d'apprendre à se conduire et le partage de la route (…) parce qu’il appartient à chacun d’entre nous de se responsabiliser individuellement au volant comme au guidon d’un deux-roues", explique l'association.
Soulignant le changement du comportement des conducteurs français ces cinq dernières année en ce qui concerne la vitesse (bien aidé par la prolifération de radars automatiques !), l'AFPC déplore cependant "l'enracinement des mauvaises conduites en matière de changement des comportements sur la route" observé dans certains départements.
Pour encourager les conducteurs à mieux conduire, l'association insiste sur la nécessité de déjà mieux "se conduire" sur la route, un lieu qu'elle considère comme un "espace de vie sociale". Mettant en avant les vertus de la prévention et d'une meilleure sensibilisation lors de l'examen du permis de conduire, l'association se félicite de l'engagement toujours plus important de nombreuses communes, auto-écoles, préfectures, associations, gendarmeries et même d'autres pays européens à cette "Journée de courtoisie".
A l'instar des journées de la femme, des droits de l'homme, du sida, des voisins et pourquoi pas de la tartine de beurre salé, l'aspect temporaire de la "Journée de courtoisie" laisse toutefois penser qu'on peut se comporter comme des mufles pendant les 364 autres jours de l'année...
Mais l'AFPC - et c'est suffisamment rare pour être signalé - se dispense des habituelles stigmatisations des motards et des scooteristes, rappelant même certaines règles de base… à appliquer tous les jours ! "Tous le reconnaissent : les deux-roues ne représentent un danger sur la route que lorsque le comportement du pilote ou de l'automobiliste transgresse les règles de sécurité (vitesse, clignotant oublié, non respect des distances de freinage)", rappelle l'association.
"Pour que les vélos ou les motos en ville et sur route permettent une circulation fluide, préservons le bon état d’esprit qui habite de nombreux automobilistes qui laissent aux deux-roues la possibilité de remonter les files, regardent dans leur rétroviseur avant de déboîter en ville, respectent les priorités... Les accidents impliquant les deux-roues augmentent chaque année (moins vite tout de même que le nombre de deux-roues, NDLR), alors réagissons !", conclut l'AFPC.
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