La survie du circuit de Linas-Montlhéry, en région parisienne, est menacée par le souhait de l'UTAC, propriétaire du site, de ne pas réaliser les travaux nécessaires. Mobilisés en association, les usagers font monter la pression avant la décision finale.
Le circuit mythique de Linas-Montlhéry, qui accueille traditionnellement les Coupes Moto Légende et le Trophée Jumeaux pour la moto, et le Grand Prix de l'Age d’Or et le Vintage Montlhéry pour l'auto, est-il condamné à disparaître ? C'est ce que redoute l'Association des usagers de l'autodrome de Linas-Montlhéry (AUALM), qui tente de fédérer toutes les bonnes volontés pouvant permettre au circuit de subsister. Le 9 mai 2001, l'homologation du circuit arrive en effet à échéance. Pour la renouveler, la Commission d’examen des circuits de vitesse a ordonné des travaux visant à améliorer la sécurité du public. Or selon l'AUALM, "l'Union technique de l'automobile, du motocycle et du cycle (UTAC), propriétaire du site, ne souhaite pas effectuer ces travaux et montre ainsi clairement son souhait de ne plus recevoir de manifestations accueillant du public". L'UTAC utilise en effet le circuit de Montlhéry pour les essais des constructeurs automobiles français. Elle est donc indirectement dépendante de Renault, Peugeot et Citroën. "Sensibles à leur propre patrimoine, peut-on imaginer que ces constructeurs laissent tomber le véritable monument historique que représente ce circuit ?", s'interroge l'AUALM... Du côté de l'UTAC, on botte en touche en affirmant que "la décision finale sur la réalisation des travaux sera prise par le conseil d'administration début 2001"... Il s'agit donc aujourd'hui de faire monter la pression en prévision de cette décision, en participant massivement aux actions de l'AUALM (envois de mails, distribution de tracts et affiches, etc.).
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