Ils inventent le scooter électrique en libre-service
Whoop : c'est le nom du scooter électrique à trois roues que prépare une société de La Verrière. Cet engin va révolutionner les déplacements dans les entreprises et les collectivités.

Ce n'est pas vraiment leur métier, mais ils sont les premiers en France à présenter un prototype aussi avancé. L'idée de la société Tracetel, basée à La Verrière, c'est le scooter électrique à trois roues. Une vraie gageure pour cette entreprise plutôt spécialisée dans l'électronique et la fabrication de systèmes de reconnaissance numérique et de traçabilité.
« Nous travaillons depuis longtemps sur des systèmes de mobilité partagée, nous sommes intéressés par tout ce qui concerne les nouvelles formes de déplacement routier et nous avons voulu créer un produit qui réponde à une demande pas encore satisfaite », explique Jean Emery, le PDG de Tracetel.
Une offre clé en main pour un nouveau mode de déplacement
L'objectif est donc de créer le véhicule partagé ainsi que les systèmes et le mobilier urbain qui permettront son utilisation dans les centres-villes. Une offre clé en main pour un nouveau mode de déplacement. Tracetel s'appuie notamment sur les marchés qu'elle a déjà conquis pour les vélos en libre-service : Orléans, Rennes, Luxembourg, Bordeaux, Montélimar, Pau, Laval, Lilleâ?¦
« Le marché existe pour un véhicule qui permet d'aller au-delà de quatre ou cinq kilomètres, explique Jean Emery. C'est la distance maximale que les usagers acceptent de faire à vélo. »
Sur les fonds propres de l'entreprise, et en mobilisant les 25 employés de Tracetel, est donc né le Whoop : deux roues devant, une roue derrière, 370 kg, 80 cm de large, une coque pour protéger le conducteur, qui peut rouler sans casque, et un moteur 100% électrique qui peut propulser l'engin jusqu'à 80 km/hâ?¦ Le châssis du véhicule est déjà homologué et la suspension avant est encore en cours d'évolution. « Le Whoop n'est pas destiné à la vente aux particuliers, insiste le créateur, nous visons plutôt la mise à disposition en libre-service ou bien des flottes de véhicules pour des collectivités et des sociétés qui font beaucoup d'interventions urbaines. »
En résumé, Jean Emery espère pouvoir faire installer des Whoop aux abords des gares des grandes villes ou bien équiper des entreprises qui font des relevés de compteurs, de la maintenance dans les centres-villes ou qui ont besoin de petits véhicules sur des sites industriels très étendusâ?¦