motocross. France Élite. 3 e manche dimanche à Gueugnon. Maxime Desprey. « Ce circuit, c’est chez moi »
Après ton podium à Sommières, sur la 2 e manche nationale, tu avouais avoir hâte d’être à Gueugnon.
« Parce que c’est chez moi là-bas. J’ai commencé à Buxy mais Sainte-Radegonde, c’est le début des choses sérieuses. C’est un circuit top que j’aime bien car il est assez physique. Et même franchement dur, avec des dalles, sur quelques petits passages. »
On dit que c’est un circuit atypique.
« Il est assez doux en surface et comme j’aime bien les terrains sableux et les terrains mous, ce parcours me convient bien. Et puis je prends de plus en plus confiance en moi. Je connais mieux la moto aussi. Bref, tout va dans le bon sens. »
Adaptation
Tu n’as donc pas eu de difficultés particulières pour t’intégrer à ta nouvelle équipe ?
« Aucune. Au contraire. C’est vraiment super même si c’est un changement total puisque c’est une structure professionnelle. Maintenant, la moto, c’est ma passion et mon métier. On a appris à se connaître avec mon entraîneur, Bruno, et mon mécano, Christophe car on a bien bossé cet hiver, par exemple pour régler les positions. »
Il y a toujours des choses à améliorer ?
« Forcément. Même si le plus gros a été fait. Chaque circuit impose de changer des petits réglages, de modifier les suspensions. On travaille dans la continuité. »
Les premières sorties, notamment ta 4 e place pour l’ouverture à Romagné, ont dû vite te rassurer ?
« Je ne m’en sors pas trop mal car je n’avais pas trop roulé dans la boue avant et sur la première manche, je passe 21 e au premier virage car ma grille est tombée en deux fois, tapée par le pilote à côté de moi. Après, j’ai enlevé les lunettes à cause des projections de boue des coureurs que je doublais. Quatrième derrière trois pilotes de Grand Prix, c’était pas mal. »
Premier podium
Et la semaine suivante, tu amènes ta 250 Kawa Pro Circuit sur la deuxième marche du podium.
« J’ai pris de bons départs et j’ai pu rouler libéré même si en super-finale, c’était dur physiquement, mais je place la première 250. De quoi augmenter encore la confiance car je vois que tout s’améliore effectivement au fil des courses. »
Sur quels points vas-tu insister pour continuer à progresser ?
« Des points de pilotage. Mais aussi acquérir davantage de résistance pour avoir plus de régularité dans mes passages. Je dois aussi soigner aussi mes entrées de virages. »
Pour aller chercher Loïc Larrieu (Husqvarna) qui ne possède que cinq points d’avance sur toi au classement général MX2 ?
« Oui. Il le faut même si je sais que ce ne sera pas facile. Mais on va essayer. Si je fais des bons départs, après, tout se joue dans la tête. Faut le vouloir. »
Donc pas d’appréhension de courir à Gueugnon ?
« Non. C’est même une motivation supplémentaire de courir ici. J’ai vraiment envie de bien faire. Il y aura des cadors en 450, j’aimerais bien être aux avant-postes, avec eux quoi. »