Saint-Priest Sur les routes de l'Ardèche avec une moto de “Chips”

Robin CHARBONNIER - 28 oct. 2010 à 05:00 | mis à jour le 29 oct. 2010 à 07:05 - Temps de lecture : 2 min
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  • Christophe Monier sort la moto au moins une fois par semaine. C’est un modèle ancien, la bécane de police américaine doit rouler un minimum, comme ici au-dessus de Privas. Le DL/Stéphane MARC
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    Christophe Monier sort la moto au moins une fois par semaine. C’est un modèle ancien, la bécane de police américaine doit rouler un minimum, comme ici au-dessus de Privas. Le DL/Stéphane MARC
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    Christophe Monier sort la moto au moins une fois par semaine. C’est un modèle ancien, la bécane de police américaine doit rouler un minimum, comme ici au-dessus de Privas. Le DL/Stéphane MARC

Respirant l’air pur de l’Ardèche, Christophe Monier vit à pleins poumons le mythe américain. Après avoir collectionné un “yellow cab”, le célèbre taxi américain, l’Ardéchois a désormais acquis une moto de police américaine. Celle qu’on peut voir dans la série télé “Chips” ou les films made in Hollywood, “L’Arme fatale” et “Terminator”.

Dans le village de Saint-Priest, au-dessus de Privas, Christophe Monier réalise son rêve d’enfance : « Quand j’étais petit, je voulais devenir gendarme. J’avais même la panoplie. » Attiré par les Etats-Unis, où il a rencontré sa femme, il n’a plus la panoplie de gendarme mais cette fois de policier américain : la vraie étoile, « trouvée avec beaucoup de difficulté par un copain qui connaissait un ancien policier », le pantalon, la chemise kaki, le casque, les lunettes... et la moto. Plus vrai que nature !

« Des automobilistes mettent leur ceinture ou jettent leur portable sur le siège quand ils me voient », raconte, tout sourire, l’Ardéchois.

Immatriculé en “07” et une carte grise de collection, Christophe Monier peut rouler sans problème sur la moto qui affiche 40 000 miles au compteur. Il ne peut bien sûr pas utiliser le gyrophare, ni la sirène. Et il doit rester prudent dans les virages étroits du département : « Avec un engin de 300 kilos, il faut aller doucement », précise-t-il. Et d’ajouter : « Comme pour le taxi américain, cela attire beaucoup de sympathie auprès des gens. Comme dans les films, cette moto est en soi une star », estime-t-il.

Une « star » qui s’est montrée lors de la “fête du car” il y a plusieurs mois à Vanosc (Nord Ardèche) ou d’autres manifestations. « Je suis même accepté par les clubs d’Harley-Davidson », se réjouit l’Ardéchois.

Alors qu’il a revendu le taxi américain, il compte bien garder cette moto. Il va l’aménager pour emmener son épouse ou ses enfants. Et pour recréer le binôme de “Chips”, il verrait bien son fils avoir la même bécane : « Comme il est blond, il pourrait être Jon Baker », plaisante-t-il.

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